Oublions le chiffre 13 comme position d’Étienne Papineau à la série Korn Ferry, la fin de semaine dernière. Il s’agit plutôt d’une victoire personnelle qu’il a enregistrée au Championnat de l’Utah, lequel était doté d’un million de dollars en bourses.
Cette 13e position obtenue en vertu d’un cumulatif de 14 coups sous la normale représente un sommet depuis le début de son année plus compliquée.
C’était seulement la sixième fois en 20 évènements qu’il complétait les quatre jours, ce qu’il a accompli avec brio.
L’ensemble de la semaine de Papineau, 28 ans, en a été une forte en émotions, en commençant, le jeudi, avec son 61 (-9) en ouverture pour une première en carrière, soit celle de s’emparer de la tête du classement.
Son principal mérite est de s’être maintenu parmi les meneurs les deux jours suivants avec ses deuxième et quatrième places qui sont passés par des cartes de 67 et de 69.
Après deux sorties parfaitement sans fautes, il a racheté, samedi, un triple boguey avec trois birdies consécutifs pour montrer l’engagement.
Étienne Papineau a scellé, dimanche, avec un autre 69 pour le 13e rang qui aurait très bien pu être le septième si ce n’est pas le deuxième, les écarts ne s’avérant que d’un et deux coups dans un classement serré comme tout.
Pour donner une idée, la marge n’est que de quatre coups avec le vainqueur Julian Suri.
Étienne Papineau a encaissé son chèque le plus lucratif, soit de 16 583$, portant ainsi ses gains à 50 364$ depuis janvier.
Les activités reprennent dès jeudi lors de l’étape Korn Ferry d’Omaha. L’essentiel, à compter de maintenant, est que la confiance renouvelée soit arrivée pour y rester.
LA RELANCE DE JUILLET
Bien sûr qu’un mois ne peut faire une saison, que ce soit au golf comme dans d’autres sphères, mais si l’on se fie aux premiers commentaires de l’industrie, le mois de juillet pourrait l’avoir sauvée ou à tout le moins très certainement relancée.
Comment oublier le printemps tardif et de misère avec toute la pluie qui s’est ensuite mise de la partie ?
À ne pas en douter, également, le boycott des États-Unis pour afficher sa désapprobation aux tarifs a fonctionné.
À savoir où les gens sont allés à la place pour les vacances, bon nombre ont pris la direction de manière accrue des parcours d’ici.
« On s’en va vers un record mensuel. Nos chiffres sont même plus reluisants que l’année de la COVID-19 », affirme David Skitt, directeur général à Farnham.
« C’est le virage complet. Je ne croyais pas que le golf pourrait rattraper le retard du printemps », reconnaît Martin Ducharme, président de l’Association des terrains de golf du Québec en entretien avec Vincent Desbiens du Journal de Québec.
Retour à la fin août pour d’autres chiffres, en rappelant pour le moment que le record de parties jouées dans une saison est de neuf millions lors de l’année de la COVID-19.
RECORD, OUI, MAIS PAS D’OSCAR
Si vous doutez encore de la force du marketing, sachez que Netflix a enregistré 46,7 millions de visionnements lors de la fin de semaine de lancement de Happy Gilmore 2 avec des apparitions de têtes d’affiche de la PGA.
Il s’agit d’un record. Cela dit, oubliez tout de suite l’ajout d’un Oscar pour le film comme tel.
JOCELYNE, INSPIRATION DE PIERRE FOGLIA
Bien avant Geneviève Jeanson en cyclisme, Pierre Foglia avait écrit au sujet de Jocelyne Bourassa, à qui il avait consacré un long reportage intime dans la section « Sports week-end » du Montréal-Matin.
Dans les hommages posthumes, le journaliste André Duchesne a rappelé ce bijou de texte de son regretté ex-collègue, remontant au début des années 1970, dont notre grande dame du golf s’est avérée l’inspiration.
« Tout en donnant la parole à l’interviewée, Foglia trouve alors le moyen de parler en même temps de billard, du printemps, de philosophie, d’Ayn Rand (romancière) et de Karl Marx. Du Foglia pur jus, quoi! », raconte le journaliste.
BYE BYE, NUMÉRO UN
Après une séquence de 17 mois en tête du classement mondial féminin, Nelly Korda cède sa place au sommet.
Alors qu’elle a enlevé sept victoires l’an dernier, l’Américaine reste toujours en quête d’un premier succès à la LPGA cette année.
L’ART DE DONNER AU SUIVANT
L’expression prend tout son sens et plus encore au circuit mini-tour français des Alpes.
Vainqueur en prolongation après des cartes de 62, 65 et de 61 à l’Omnium de Biarritz, Victor Dubuisson, ex-gagnant au DP World TOUR de même que membre de l’équipe européenne de la Coupe Ryder, a remis l’entièreté de son chèque au deuxième, celui-ci étant un apprenti professionnel avec donc peu de moyens.
On parle quand même ici d’un montant de 7600 euros.
« C’est une question de principe, notamment parce que je suis invité par le commanditaire. Je me sentais mal à l’aise de prendre le chèque », explique le Français qui n’en est pas à sa première surprise.
Il avait annoncé sa retraite de la compétition active à l’âge très hâtif de 33 ans.
TOUR DU CHAPEAU DANS LE VISEUR
C’est ce que La Vallée du Richelieu aura au bout du fer droit, mardi, lors des rencontres Interclubs de catégorie sénior de la région élargie de Montréal.
Déjà cet été, La Vallée est double titulaire dans la classe A femmes et hommes.
Le groupe d’élite est complété par Royal Montréal, Le Blainvillier et Kanawaki.
À VENDRE
Le chroniqueur André Rousseau a appris que le parcours Richmond-Melbourne a été placé sur le marché, en espérant qu’on conserve ultimement la vocation golf de ce neuf trous des Cantons-de-l’Est.
FIN DES ÉMISSIONS!
Telle est la nouvelle réalité de Baker Finch. L’ex-champion de l’Omnium britannique a mis fin, dimanche dernier, à sa deuxième carrière dans le rôle d’analyste à CBS. Il a fait trente ans de télévision.
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